Dans la concentration d’entreprise, les SSII se démarquent de la tendance 2009

Numbers-128(2)Crise oblige, la tendance générale sur les fusions/acquisitions dans le monde est en baisse de l’ordre de 56%. Le secteur de l’I.T en France n’a pu échapper à la tendance et affiche une diminution de 46% des volumes de concentration d’entreprise. Néanmoins, il est nécessaire de souligner qu’en 2009, le nombre d’opération d’association/cession d’entreprise dans le secteur, quant à lui est en hausse de 2,88% par rapport à 2008. Une augmentation qui semble être du ressort des SSII.

En 2008, nous pouvions observer un accroissement des concentrations d’entreprise affectée aux éditeurs de logiciel, alors que pour les SSII la tendance était plutôt à la baisse.

Tableau article SSII et concentration d'entreprise

En 2009, on note un changement de cap radicale puisque les SSII totalisent une hausse de 24% alors que les éditeurs de logiciel on réduit la concentration d’entreprise.

Les fusions/acquisitions en SSII, sont assez particulières, c’est du moins ce que met en exergue un article du monde informatique.fr. En effet, de manière générale et surtout en période de récession économique, les opérations de concentration d’entreprise ont pour origine un besoin de trésorerie important. Nous pourrions alors supposer que cette hausse d’association/cession d’entreprise, est un symbole de malaise financier. Il faut croire que non, car sur les 107 acquisitions survenues en 2009, seul 10 faisaient suite à un dépôt de bilan. Ces manœuvres intervenues en 2009, font plutôt référence à une stratégie de conquête.

Par ailleurs, nous remarquons que les concentrations d’entreprise sont surtout « Franco-française ». Ce phénomène a deux origines. D’une part, les sociétés étrangères ont un faible désir d’entrer dans le marché français. D’autre part, les sociétés françaises semblent faire part d’un certain protectionnisme, et privilégient des acquisitions françaises.

Enfin, les prévisions pour 2010 semblent aller dans le même sens que pour 2009, notamment du fait que les fond d’investissements perçues n’ont pas été dépenser ni en 2008 et ni en 2009. Il se pourrait bien, que ce soit le cas en 2010, pour impulser la « reprise » tant attendu …

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