Zoom sur la traduction … en franchise ?

42-15529727La traduction est aussi de la prestation intellectuelle. Les acheteurs commencent à structurer leurs processus en fonction de ce métier très atomisé comme nous le signale l’article sur decision-achat.fr.

Les entreprises présentes à l’international traduisent leurs contrats dans plusieurs langues, voir même plusieurs dialectes lorsqu’il s’agit de notice. La mondialisation, bouleversant les échanges et la communication, amènent à une pratique de plus en plus importante de la traduction. De ce fait, les achats commencent progressivement à les inclure dans les budgets, même si ils sont encore dans une phase de reconnaissance.

Le marché de la traduction, en expansion, se caractérise par deux types de besoin: un interne et l’autre externe à l’entreprise. Dans le premier cas, généralement intégré dans l’intranet, un logiciel de traduction a pour fonction de réduire les problèmes de langues et ainsi faciliter la communication au sein de l’entreprise. En externe, la traduction concerne les publications multilingues. Le besoin de documentation à l’international est multiple (catalogues, notices, sites web, contrats,… ), le champ de la traduction est donc très vaste et varié.

Les achats doivent composés avec une multitude d’entreprise de traduction qui sont pour la plupart désorganisés. Selon le CNET en 2008, cela représentaient entre 480 et 560 M€ réparties entre des sociétés de traduction et des Freelance à hauteur de 80% des ressources). Mais cet éparpillement a deux conséquences. La première est que les entreprises ne souhaitent généralement pas changer de traducteur. Seuls des prix plus élevés que la concurrence ou une qualité moindre pourraient les faire changer de fournisseurs. La seconde est la très grande concurrence qui existe lors d’appel d’offres. Ceci a pour effet de tirer les prix vers le bas. Le CNET estime le mot traduit entre 12 et 16 centimes, 25 centimes pour les mots rare (étude 2008 disponible ici). Cette prestation comprend : traduction, relecture par un second traducteur, mis en page et validation par un chef de projet.

Patrick Bernardin, dirigeant d’Atlantique Traduction, le signale lui-même, toujours dans l’article de decision-achat.fr : « Il est difficile d’évaluer le nombre d’entreprises de traduction car notre métier est complètement désorganisé ». La franchise peut-elle être une solution pour rationaliser cela du côté fournisseurs ? AC franchise, annuaire et conseil en Franchise, nous signale que A4TRADUCTION débute la recherche d’une vingtaine de franchisés et de cadres ayant de l’expérience dans les services aux entreprises. A4TRADUCTION déclare avoir une croissance moyenne de plus de 40% en huit ans. Leur souhait est d’avoir un maillage plus fin à l’aide des franchises car il existe dans chaque région des entreprises qui ont besoin de traduction.

La traduction en franchise est elle une solution d’avenir ? Votre avis ?

1 réponse

  1. 26 octobre 2010

    […] vous évoquions, dans un précédent article, que la franchise pouvait être une solution pour organiser le métier de traducteur. Le nombre de […]

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