Dans l’achat de prestation juridique, les acheteurs jouent les figurants …

Info-128Selon une étude publiée sur Décision-achat.fr, il semblerait que pour l’achat de conseil juridique ; le service achat n’intervient pas ou très peu. C’est la direction juridique qui s’occupe de l’ensemble du processus. Nous sommes en mesure de  nous demander pourquoi il s’opère une telle mise à l’écart .

La nécessité d’une relation de proximité entre la direction juridique et l’avocat consultant est la principale cause de l' »exclusion » du service achat. En effet, le directeur juridique travaille en étroite collaboration avec le prestataire avocat. Leurs personnalités, leurs méthodes de travail, leurs valeurs doivent s’accorder afin que le traitement des dossiers se déroulent au mieux. Ainsi, il apparaitrait que seul le directeur juridique soit a même de choisir le prestataire qui correspond.

Néanmoins, il convient de souligner que parallèlement aux aspects relationnelles, la dimension commerciale de cette décision est à prendre en compte.  D’ailleurs, en cette période de crise, la préoccupation primordiale est la baisse des coûts. C’est pourquoi bon nombre de direction juridique constitue un « catalogue » de cabinet d’avocat afin de  » faire jouer la concurrence » et ainsi réduire les coûts. Une pratique typique du service achat.  Le fait de continuer à « l’évincer » de cette décision parait bien paradoxale surtout que le service achat est plus qualifié pour mener les négociations d’honoraires et faire en sorte d’obtenir le meilleur rapport qualité/prix, grâce à son expérience métier.

Conscients de cette contradiction, les directions juridiques sont prêtes à collaborer avec le service achat mais elles gardent le « leadership » pour la décision.

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