L’achat de prestation intellectuelle informatique

L’achat de prestation intellectuelle informatique présente des particularités tout d’abord au niveau de la recherche. En effet les informaticiens sont extrêmement spécialisés : inutile de confier un développement sous SAP à un Dba Oracle ni un paramétrage Unix à un chef de projet CMMI !

La première étape consiste à bien définir les compétences recherchées ainsi que la fonction. Puis vient le contact avec les sociétés de service, la présentation des CV et la sélection.

Mais que sont réellement les CV présentés ? Généralement 50% proviennent des sociétés consultés, 25% de sociétés tierces sous-traitantes et 25% d’informaticiens freelances également sous-traités. En résumé l’acheteur a une chance sur deux d’acheter une prestation sous-traitée et ainsi majorée de 20-25% en moyenne.

Une solution originale est apparue sur le marché français début 2009 avec le service idirect.fr. Base de donnée « coopérative » d’informaticiens freelance, sont accès est conçu pour répondre au besoin immédiat de l’acheteur : une fonction, un tarif et des compétences. Il affiche ensuite le détail des profils disponible et permet un contact direct pour entrer dans un processus standard de sélection. Autre particularité : la gratuité. Mais pour les vrais acheteurs uniquement, les intermédiaires sont traqués sans pitié.

Un modèle économique novateur et un service intéressant. D’autant plus qu’il est possible de l’utiliser uniquement à titre de comparaison.

2 réponses

  1. p.vanstraaten dit :

    Non les freelances ne peuvent en « profiter » car leur tarif est pré-enregistré, l’acheteur en a connaissance avant toute sélection.

    De même les acheteurs sont protégés contre les CV gonflés, pratique très habituelle des commerciaux de SSII : ayant connaissance d’un besoin ils retouchent le profil pour mieux cadrer. Avec iDirect c’est aussi un écueil évité car les compétences des freelances sont saisies avant les demandes des acheteurs.

  2. Jean-Luc dit :

    Pas mal vu comme idée. C’est vrai qu’il y a énormément de freelances chez les informaticiens et qu’on en récupère souvent via les SSII.

    On pourrait objecter que si le prestataire tombe malade on serait ennuyé par absence d’interlocuteur pour organiser le remplacement, mais c’est vrai que dans la pratique on ne fait pas forcément appel à la même SSII même quand le malade est salarié.

    Reste à voir si ces freelances ne profitent pas de ce passage direct pour revoir leurs tarifs à la hausse ?!

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