Après Natixis et Calyon, c’est au tour de la Société Générale.

Il ne fait pas bon être une SSII et travailler dans la banque aujourd’hui.

Fin Mai, nous pouvions lire dans cette article sur le « premier effet des subprimes sur les SSII » que Natixis envisageait « la suppression de 800 postes de prestataires, pour l’essentiel dans les systèmes d’information, sur un total de 3 000 ». Et, en effet, tous les prestataires qui travaillent avec cette banque ont bien senti la tendance.

Mi-septembre, nouvelle conséquence des « subprimes ». On pouvait lire « Restructuration de Calyon : les prestataires informatiques sur la sellette« . Avec une réduction massive des ressources et ceci principalement au près des prestataires de services, cela laisse présager des difficultés importantes du côté des SSII fortement représentées dans les activités de développement et de support.

Et maintenant, c’est au tour de la Société Générale

… qui, le 7 octobre dernier au cours d’une réunion d’information où participaient ses services achats d’annoncer, dans le cadre du plan d’économie décidé par la direction générale, un plan de réduction de ses budgets se déclinant selon trois actions fortes en ce qui concerne les projets en assistance technique:

  • baisse des tarifs lors des prolongations de contrat et sur toute nouvelle prestation,
  • réduction notable du nombre de prestations dès maintenant (dernier trimestre 2008)
  • et, enfin, souhait de reprendre certaines activités en interne, là encore sur le dernier trimestre 2008.

Aucun chiffre ne semble aujourd’hui filtrer mais une chose est sûre : le travail des spécialsites de la banque en SSII devient difficile voir périlleux ! Souhaitons que cela ne dure pas, tant pour les banques qui ont besoin de finir leurs projets en cours, que pour les SSII qui en vivent.

Source BPVS (www.bpvs.opase.com)

1 réponse

  1. 26 octobre 2008

    […] cela avais été annoncé dans un billet précédent, la tendance se confirme dans le secteur bancaire. La question qui se pose aujourd’hui est […]

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